Moi aussi j’ai fait face à ces problèmes là-pendant longtemps…

C’est normal, on a tous eu des moments comme ça.

En tout cas moi ça m’est arrivé un paquet de fois… Que ça soit en cours au collège ou au lycée, quand je travaillais sur mes propres projets en année de césure, au début de mes études d’ingénieur à l’EPFL (École Polytechnique Fédérale de Lausanne), ce sont des obstacles que je connais bien.

J’ai passé une période à sacrifier ma vie sociale et tous mes projets persos pour me focaliser sur mes études. J’ai été frustré de ne plus me souvenir de ce que j’avais appris 6 mois plus tôt. J’ai passé des journées à bosser en ayant l’impression de stagner. J’ai passé des soirées à procrastiner sur YouTube.

Et contrairement à ce qu’on pourrait croire, le problème ne vient pas d’un manque de volonté ou de motivation…

J’ai toujours adoré apprendre, et j’ai toujours détesté cette sensation de stagner ou de gaspiller mon temps.

Alors cherché à optimiser mes méthodes.

Que ça soit quand j’apprenais la programmation en autodidacte au collège et au lycée, quand je lisais des tonnes de livre et créais une association sur l’écologie pendant mon année de césure, ou bien quand je me préparais à des examens d’entrée pour des écoles supérieures.

Je me renseignais un peu ici où là sur les méthodes d’organisation, d’apprentissage et de gestion du temps.

Puis j’ai dû monter d’un cran quand j’ai commencé mes études d’ingénieur à l’EPFL.

J’étais motivé, et la charge de travail était telle que j’ai cherché à optimiser tout ce que je pouvais.

J’ai épluché le livre « Apprendre à étudier » que nous avait envoyé l’école. J’ai essayé plusieurs nouvelles méthodes de prise de notes. Je me suis créé une routine, puis je l’ai ajustée et faite évoluer. Je me suis mis à la course à pied.

J’ai essayé de suivre les cours magistraux, puis seulement les vidéos enregistrées, puis seulement les livres de cours. Je me suis couché et levé tous les jours à la même heure. J’ai essayé différents systèmes de flashcards. J’ai optimisé ma gestion du temps.

Et à vrai dire, d’un certain point de vue, ça a marché.

J’ai réussi mon année du premier coup alors que la moitié des gens redoublent dès le premier semestre. Et j’ai même eu d’excellentes notes qui m’ont permis de partir pour une année d’échange académique à l’international.

Donc ça a marché, mais à quel prix ?

Pendant cette année, j’ai dû mettre en pause tous mes autres projets. Je passais littéralement toutes mes journées tout seul, dans mon studio, à travailler sur mes cours 50 heures par semaine.

Je savais qu’on pouvait faire mieux, alors j’ai continué d’expérimenter et de me renseigner.

J’ai voulu aller encore plus loin, cette fois-ci en explorant la littérature scientifique sur le sujet.

Je suis allé chercher les réponses dans des compilations d’études en sciences de l’apprentissage.

Et j’ai découvert un système en 4 piliers qui m’a permis d’améliorer largement ma compréhension de comment bien apprendre.

C’est en partie grâce à ça que je peux aujourd’hui prendre plusieurs semaines de vacances au milieu de mon semestre et de bosser mes cours seulement une vingtaine d’heures par semaine le reste du temps.

Il s’agirait de ne pas mettre la charrue avant les bœufs.

Si tu fonces la tête baisser et que tu commences à étudier sans savoir pourquoi tu le fais, ta motivation ne va pas tenir longtemps.

Alors prends le temps de définir ton intention. Sois honnête avec toi-même. Pourquoi est-ce que tu fais ça ? Quelles options est-ce que tu as ? Tout bien pesé, pourquoi est-ce que tu choisis celle-ci ?

Lorsque tu sais pourquoi tu veux apprendre et pourquoi c’est aligné avec la vie que tu veux vivre, tu t’y mettras beaucoup plus facilement. Tu auras envie de travailler plutôt que de le voir comme une corvée, parce que tu auras réfléchi et conclu que c’était au service de ce que tu veux accomplir.

Lorsque tu sais quel est le sens de ce que tu fais, ça devient beaucoup plus facile de surmonter les obstacles sur ton chemin.

Alors je vais te donner les outils pour t’assurer que ce que tu fais a du sens pour toi, et que c’est aligné avec tes envies profondes.

Mais avant de partir à l’aventure, il s’agit aussi d’avoir une carte du terrain et une idée de la direction dans laquelle tu avances. Alors tu vas aussi définir ce que tu comptes apprendre précisément, les choses que tu vas au contraire ignorer, et à quoi ça vont te servir ces nouvelles compétences. Pour pouvoir adapter tes méthodes en fonction, tu vas aussi clarifier pour quand tu veux les avoir acquises et pour combien de temps.

Ce premier pilier te donne une vue d’ensemble et une direction, un peu comme une carte au trésor et la grosse croix rouge au milieu. Maintenant il nous faut les outils pour tracer un itinéraire et naviguer sur le terrain.

C’est peut-être le plus évident, mais aussi le plus dur à mettre en pratique aujourd’hui.

Pour apprendre quelque chose, la qualité de l’attention qu’on y prête est un des facteurs clés. Peu importe combien de temps tu passes, si tu n’es pas concentré·e tu n’en retireras aucune connaissance.

Donc pour ne pas perdre ton temps, c’est essentiel d’apporter une attention pleine et entière à ce que tu apprends quand tu étudies.

Le multatisking n’existe pas. C’est juste une façon de fatiguer ton cerveau et de ne jamais être vraiment concentré·e en passant d’une tâche à l’autre très fréquemment.

La première chose à faire, c’est donc de tuer le multitasking et d’éradiquer toutes les distractions.

Dans cette formation, on commence par comprendre précisément quel rôle joue l’attention pour apprendre de façon efficace, pour que tu puisses t’en servir au bon moment.

Puis on couvre plusieurs stratégies pour prendre soin de ta capacité d’attention et te concentrer comme un LASER dès que tu en as besoin.

Par exemple, je t’explique comment créer un environnement qui t’aidera à apprendre en éliminant les distractions. Ce qui est super avec ce système, c’est qu’il ne demande pas des prouesses de volonté et de détermination. Au contraire, il te permet de te concentrer par design, en supprimant la possibilité des distractions et en rendant ça facile de se mettre au boulot.

Je te donnerai aussi les différents outils que j’utilise pour bloquer les distractions quand je travaille sur mon ordi, et je t’explique la merveilleuse méthode du placard.

Pour maîtriser ton attention, c’est aussi important de comprendre ce qui marche le mieux pour toi. Par exemple moi j’ai passé toutes mes études d’ingénieur à travailler sur les vidéos et les livres de cours. Je n’arrive pas à rester concentré en amphi, mais pour d’autres personnes c’est l’inverse.

Que tu apprennes au travail, pour tes études ou sur ton temps libre, je vais t’aider à faire du tri et trouver ce qui te convient parmi les MOOC, les amphis, les livres, les vidéos YouTube, les applis, etc.

Et je t’expliquerai mes stratégies pour maintenir une bonne qualité d’attention même quand j’étudie avec des amis, pour être social mais sans que ça ne me tire vers le bas.

Une fois que tu as repris le contrôle sur ton attention, tu as les fondations. Car sans attention, aucune connaissance ne peut être transmise. Mais ces fondations attendent maintenant que tu construises quelque chose dessus !

Notre cerveau ne stocke pas l’information de façon isolée comme des fichiers sur un disque dur.

On apprend plutôt en en créant un réseau, comme des briques de connaissances reliées entre elles par une grande toile d’araignée.

Et la meilleure façon de capturer des nouvelles connaissances dans cette toile d’araignée, c’est de tisser un maximum de liens avec les connaissances que tu as déjà.

J’ai découvert plusieurs stratégies pour générer un maximum de liens en un minimum de temps. Et je vais les partager avec toi pour que tu puisses t’approprier et maîtriser des nouvelles connaissances à toute vitesse.

Par exemple, quand tu abordes un sujet pour la première fois, arrête-toi régulièrement pour te rappeler de mémoire de ce qui vient d’être dit et trouver un maximum de liens avec ce que tu connais déjà. Relie-le aussi à tes expériences passées et aux situations où ça pourra te servir dans le futur.

Ensuite, tu peux t’entraîner à chercher les différences et les similitudes entre ce que tu apprends et quelque chose que tu connais déjà. Puis te baser là-dessus pour créer des analogies, comme si tu allais expliquer le concept à quelqu’un d’autre.

C’est avec ce genre de stratégies que tu vas t’approprier les connaissances et que tu vas les retenir.

Et pour que tu t’en souviennes sur le long terme, contrairement aux idées reçues, c’est pas une simple répétition qui va ancrer les connaissances. Ce qui marche, c’est de le re-générer depuis ta mémoire. Ne pas relire passivement l’information, mais aller activement repêcher ce que tu viens d’apprendre dans ta toile d’araignée. C’est comme ça que tu vas renforcer les liens et que ta mémoire va se solidifier.

Et là aussi, j’ai trouvé un ensemble de stratégies ultra efficaces qui vont te permettre de faire d’une pierre trois coups.

Les flashcards sont un outil très puissant pour ça, mais qu’il est aussi très facile de mal utiliser. Je vais t’apprendre en détail comment en tirer parti : savoir quand c’est pertinent d’en créer, combien en faire, quelles questions poser. Ou encore trouver la bonne appli, réduire la friction pour les créer et les réviser, tirer parti de l’intelligence artificielle.

Avec ces outils, et un paquet d’autres que je vais te transmettre, tu vas pouvoir bien mieux tirer parti des capacités de ton cerveau. Mais il nous reste deux piliers à notre système.

C’est un ingrédient essentiel et très souvent ignoré. Les études montrent que plus un événement est associé à une émotion marquante, plus c’est facile de le retenir. Et d’ailleurs ton expérience le confirme sans doute : on n’a besoin d’aucun effort pour se souvenir d’un moment super drôle entre amis ou de la frayeur de notre vie, alors que des centaines d’heures de cours ennuyeux semblent partis directement dans la poubelle de notre mémoire.

Alors quand j’ai appris ça, je me suis dit « vous êtes bien gentils mais, j’ai du mal à voir comment je peux générer des émotions marquantes face à un prof encore plus monotone qu’une page wikipédia ».

Mais le truc, c’est qu’il y a des stratégies qu’on peut mettre en place dans n’importe quel contexte pour tirer parti de cet aspect émotionnel de notre mémoire.

Par exemple, le simple fait d’incorporer des interactions sociales dans notre apprentissage permet de créer un petit enjeu pour notre cerveau et d’y associer des émotions : réexpliquer un concept à des amis, résoudre des exercices ensemble, se poser des questions pour se tester mutuellement.

Et en plus on fait d’une pierre deux coups en développant notre vie sociale.

Je vous expliquerai plus en détail comment on peut utiliser cet effet et la différence entre ce que créent les émotions positivent et négatives.

Avec ça, on commence à être bien équipé. Mais il nous manque encore un dernier pilier, qui va rendre notre édifice encore plus solide.

Pour avoir le meilleur retour sur investissement quand on apprend, il s’agit d’être stratégique.

Et ce que nous dit la science, c’est que pour être stratégique, il vaut mieux étudier un sujet en plusieurs sessions plus courte espacées dans le temps, plutôt qu’en une seule grosse session d’un coup.

Même si le temps total passé à étudier est le même, le fait d’espacer plusieurs sessions laisse le temps au cerveau de travailler en arrière plan, pour consolider tes apprentissages sans que tu n’aies rien à faire !

L’idéal, c’est de pouvoir avoir au moins une nuit de sommeil entre différentes sessions, car il se passe plein de choses très utiles pour apprendre pendant que tu dors.

Je donnerai les meilleures méthodes pour avoir un sommeil de qualité qui va booster ton apprentissage, et des techniques pour choisir combien de fois revoir le même sujet et de combien de temps espacer chaque session.

L’idée générale, c’est de revoir un sujet environ trois fois, et d’adapter les intervalles de temps à la durée pour laquelle tu veux te souvenir des choses.

Tu peux même combiner ça avec les flashcards, qui utilisent à fond cet effet par nature. Mais tu peux aller encore plus loin en passant en revue et en « réusinant » tes flashcards à chaque session où tu revois un sujet : supprimer celles qui sont devenues trop faciles, recombiner les autres, en créer des nouvelles qui vont plus dans le détail et qui créent de nouveaux liens.

En général, les 4 piliers de notre système se soutiennent et se combinent mutuellement. Tu peux combiner la génération, les émotions et l’aspect social en expliquant ce que tu apprends à quelqu’un d’autre. Tu peux combiner l’attention et l’espacement en arrangeant intelligemment ton agenda. Tu peux fusionner espacement et génération avec différents types de flashcards, de séries d’exercices ou de projets pratiques. Et ainsi de suite…

C’est pour ça que dans cette formation je vais aussi t’expliquer comment fonctionnent les différentes phases de l’apprentissage, comment tu peux combiner ces différents piliers dans chacune des phases, et quelles sont les stratégies concrètes pour passer à l’action.

Ça n’est pas pour les simples curieux·se. C’est une formation conçue pour t’aider à passer à l’action et à mettre en pratique concrètement des méthodes qui vont te faire gagner du temps et t’aider à mieux apprendre.

Donc si tu sais déjà que tu ne veux rien changer à ta façon de fonctionner aujourd’hui, mieux vaut passer ton chemin.

On couvre une partie théorique, qui est importante, mais sans passer à l’action cette formation ne te servira pas beaucoup. C’est pour ça que j’ai inclus dans chacun des modules un récapitulatif et une liste hyper claire des actions que tu peux mettre en place dès maintenant pour progresser. Tu auras aussi des rappels pour te soutenir et des outils qui t’aideront à passer à l’action, comme du tracking d’habitude et une communauté d’entraide.

Ce n’est pas non plus pour toi si tu veux éviter tout effort. Les sciences de l’apprentissage montrent clairement qu’on apprend seulement quand le cerveau fait un vrai effort. Si tu cherches une méthode facile, où il suffit de regarder passivement quelques vidéos pour être major de ta promo en 3 minutes par jour, alors tu vas être déçu. Dans cette formation, je t’apprends quel type d’effort t’aidera vraiment à apprendre, pour que tu aies un maximum de résultats sur l’effort que tu investis. Mais c’est quand-même à toi de faire le travail.

Cela dit, une fois que tu seras passé·e à l’action intelligemment et que tu auras fait ces efforts de façon stratégique, tu seras capable d’accomplir beaucoup plus qu’aujourd’hui, en moins de temps et en prenant plus de plaisir.